Du prêt-à-porter aux articles de bricolage, Marjolaine a sauté le pas !
Le temps où on exerçait toute sa vie le même métier est révolu. Il ne faut pas avoir peur de se reconvertir !
Marjolaine, 31 ans, parle en connaissance de cause. La jeune femme n’a pas hésité à passer du prêt-à-porter à la vente d’articles de bricolage, après une brève incursion dans le secteur de la petite enfance.
Les deux domaines n’ont pas grand-chose en commun : « J’avais l’habitude de travailler principalement avec des femmes dans le prêt-à-porter. A L’Entrepôt du Bricolage, l’environnement est plus masculin, même si j’ai aussi des collègues féminines. Finalement je préfère évoluer dans ce type d’univers. Je suis très heureuse d’avoir rejoint l’enseigne ! »
Du prêt-à-porter à la petite enfance
Les diplômes ne font pas tout dans une carrière. Le parcours de Marjolaine en est la parfaite illustration. « Je n’ai pas fait de grandes études, mais ça ne m’a pas empêché de gravir les échelons dans la vente. J’ai commencé par un petit contrat de vendeuse dans le prêt-à-porter avant d’être embauchée en CDI. Je suis ensuite passée responsable adjointe puis responsable de boutique dans une autre enseigne. »
En 2018, Marjolaine devient maman. Un chamboulement qui l’amène à remettre en question son orientation professionnelle. « J’avais du mal à concilier mon métier avec ma vie de famille. J’ai même eu envie d’arrêter complètement le commerce. »
Elle s’intéresse alors aux métiers de la petite enfance, et plus particulièrement à celui d’ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles). Son CAP petite enfance en poche, elle est recrutée dans une école. Marjolaine s’y épanouit quelques années… jusqu’à la crise sanitaire de 2020.
L’envie de se « mettre au vert » et de renouer avec le commerce
« Être confinée à Lyon avec un tout petit était loin d’être fun, se souvient-elle. Le père de ma fille avait de la famille en Ardèche donc on a décidé de se mettre au vert. »
Après son déménagement, Marjolaine retrouve un poste en milieu scolaire. Un deuxième enfant et une séparation plus tard, ses aspirations pros finissent néanmoins par évoluer. « J’ai souhaité renouer avec le commerce car le côté « dépassement de soi » me manquait. Or il n’y avait pas beaucoup de boutiques de prêt-à-porter près de chez moi. Mon entourage m’a vanté les mérites de L’Entrepôt du Bricolage d’Aubenas, très connu dans la région. »
On m’a dit « tu verras, c’est un chouette lieu de travail ». Je me suis laissé tenter, même si je n’y connaissais rien en bricolage !
Reste que Marjolaine avait foi en ses capacités. « Pour moi, un bon vendeur est quelqu’un qui a la fibre commerciale. Il peut vendre aussi bien des vêtements que des pneus ou des produits de bricolage ! »
Un coup de cœur pour L’Entrepôt du Bricolage
Ses premiers échanges avec l’entreprise achèvent de la convaincre. « J’ai été agréablement surprise lors de la préqualification par téléphone. Et encore plus durant le premier entretien en visio avec la recruteuse. Je suis restée plus d’une heure en ligne avec Priscilia, l’échange était si passionnant qu’aucune de nous deux ne voulait raccrocher ! »
Sans surprise, Marjolaine est embauchée comme cheffe de rayon sur le pôle « peinture, électricité, éclairage et décoration » du magasin. A son arrivée début 2023, c’est le choc. « Priscilia m’avait prévenue en entretien : « Tu vas devoir ajouter des chaussures de sécu à ta garde-robe ». Même si je m’y étais préparée, il m’a fallu un temps d’adaptation pour m’habituer à ce changement de repères. Tout était nouveau, tant au niveau de l’environnement que des produits. Le contact client est aussi très différent en grande surface, je n’étais pas habituée à côtoyer autant de visiteurs tous les jours. »
Les tâches sont aussi différentes. « Dans le prêt-à-porter, je déballais les cartons, m’occupais de la compta... Alors qu’ici je passe 80% de mon temps de travail sur le terrain. »
« Mes collègues m’ont aidée à ne rien lâcher »
Elle a heureusement été « hyper bien accompagnée » dans cette transition. « J’ai débuté en binôme, et même parfois en trinôme, avec d’autres chefs de rayon du magasin. Mes collègues m’ont aidée à ne rien lâcher quand il m’arrivait de douter. Ils voulaient que je réussisse ma reconversion. Grâce à eux je me suis accrochée et j’ai bien fait car j’adore travailler ici ! »
Marjolaine apprécie particulièrement l’absence de routine au quotidien. D’autant qu’elle a changé de rayon il y a quelques mois, une opportunité qui s’est présentée à elle naturellement : « J’ai accompagné un collaborateur de mon ancienne équipe dans son parcours de formation interne. Il a obtenu le titre de vendeur expert avec mention, ce qui nous a rendus tous deux très fiers. Quelques mois plus tard, notre direction a souhaité l’orienter vers le secteur projet pour favoriser son évolution. Comme je ne voulais pas me séparer de mon « poulain », on m’a proposé de le suivre et j’ai accepté ! »
Sa nouvelle équipe de vendeurs s’occupe des projets de conception des meubles de cuisines, de salle-de-bain, des dressings, etc. « Ainsi que de la partie plomberie et sanitaire, moins créative mais plus technique. »
« J’aime travailler dans l’effervescence »
Ce changement de périmètre est une vraie preuve de confiance de la part de ses managers. « C’est un poste exigeant car on suit les clients de A à Z, du devis à la réalisation du projet. Il faut réussir à les satisfaire tout en respectant les procédures du magasin. » Un équilibre pas toujours simple à trouver. Mais Marjolaine n’est pas contre un peu de challenge ! « J’ai été mise dans le bain tout de suite car il y avait une grosse opération commerciale sur les cuisines un mois après mon arrivée. Tant mieux car j’aime travailler dans l’effervescence. Et puis je vois ce poste comme un tremplin pour la suite. »
Marjolaine a aussi à cœur de faire progresser ses collaborateurs. « J’ai la chance d’avoir une super équipe de vendeurs. Ils me font monter en compétence sur la partie technique et je leur transmets mon savoir commercial en retour. J’essaie de les aider à atteindre leurs objectifs et à s’épanouir dans leur poste, mais je n’ai pas leur expertise. Travailler à L’Entrepôt des Bricolage ne m’a pas rendu plus bricoleuse ! » sourit-elle.
« Tout est possible quand on s’en donne les moyens ! »
L’habileté manuelle ne fait heureusement pas partie des prérequis pour évoluer à son niveau. Preuve en est : « J’ai passé un entretien il y a quelques semaines pour un poste de manager à pourvoir sur mon secteur… et je l’ai obtenu ! J'ai commencé début septembre. Ce n’était encore une fois pas dans mes plans immédiats mais je n’ai pas voulu laisser filer l’opportunité. J’ai osé me lancer parce que j’ai vu des collègues évoluer avant moi. La mobilité interne est une réalité à L’Entrepôt du Bricolage. Il suffit d’avoir confiance en soi, de montrer ce dont on est capable et de prendre des initiatives. Tout est possible quand on s’en donne les moyens ! ».
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